Nobatek/INEF4 supported by the State for the next four years
Une dotation de huit millions d’euros est attribuée au Centre NOBATEK/INEF4, situé sur le site technopolitain d’Arkinova à Anglet, pour la période 2021-2024 par le Gouvernement. En France, 450 millions d’euros sont ainsi engagés pour les Instituts de recherche technologique (IRT) et les Instituts pour la transition énergétique (ITE) comme NOBATEK/INEF4 pour soutenir l’innovation industrielle et la recherche. André Falchi, son directeur général, en détaille les projets.
Quelle est l’importance de cette dotation dans votre budget ?
NOBATEK/INEF4 dispose de quatre types de ressources financières qui s’équilibrent et représentent chacune un quart de notre budget. Parce ce qu’elle provient de nos efforts, la plus valorisante pour nous provient de nos prestations pour les acteurs de la filière que nous appelons BtoB. La seconde ressource provient de projets européens dans le domaine de la construction sur lesquels nous sommes l’un des leaders français. Nous sommes actuellement coordinateurs de six projets européens. Les deux autres types de ressources sont des dotations. D’une part, il s’agit de dotations de la Région Nouvelle-Aquitaine pour développer des projets de recherche principalement en équipe avec des laboratoires de recherche universitaire des universités de Bordeaux et de Pau et des Pays de l’Adour. D’autre part, il s’agit de dotations de l’Etat pour développer des projets de recherche partenariale appliquée pour la filière de la construction au titre de notre statut d’institut de transition énergétique. NOBATEK/INEF4 est un centre de recherche partenariale appliquée et non pas un laboratoire de recherche fondamentale produisant uniquement des publications. Notre résultat se mesure par son utilisation des acteurs de la filière.
Quels sont les objectifs fixés par l’attribution de cette dotation ?
Ce financement nous permet de relever trois défis principaux. Le premier est l’industrialisation des solutions de construction et de rénovation afin d’améliorer la productivité de la filière. Ce défi auquel nous répondons déjà générera un second défi qui est le développement d’outils de formation. Le troisième défi est la rénovation et la massification à l’échelle d’un quartier. Ces trois défis portent un dénominateur commun qui est l’environnement. Nous allons donc employer des matériaux biosourcés et notamment la terre crue. Pour les quartiers, l’idée est de construire de façon plus modulaire et récupérable.
Ces projets sont-ils locaux ? Régionaux ? Nationaux ?
La dotation de huit millions d’euros a une vocation nationale mais tous nos projets sont développés avec nos associés (NDLR : dont fait partie la Communauté d’Agglomération Pays Basque) et partenaires qui sont actuellement des acteurs locaux à 80%. Nous avons des projets avec des entreprises de Nouvelle-Aquitaine. En local, nous travaillons par exemple à un projet de recherche avec des partenaires implantés sur le site d’Arkinova que sont l’ISA BTP, de l’IUT ainsi que des entreprises de numérisation pour être meilleurs sur l’acquisition de données d’aménagement et de sites à aménager. Il y a d’autres exemples concrets de retombées sur le territoire.
Des recrutements sont-ils prévus ?
Nous sommes dans une logique de développement. Nous sommes en mode projet avec à chaque fois un ou plusieurs partenaires. Nous devrons donc trouver des ressources pour relever nos trois défis. Nous avons six embauches prévues cette année mais nous ne différencions pas nos deux sites d’Anglet et de Talence qui rassemblent chacun une trentaine de personnes. A l’horizon des quatre prochaines années, nous devrions garder ce rythme d’embauche de six à dix personnes par an si les projets sont au rendez-vous.
En savoir plus sur Nobatek/INEF4 : blog.nobatek.inef4.com/8-me-pour-accelerer-la-transition-energetique-du-batiment