ID Ocean
The ocean, a new energy source?
The Wavepi partnership project launched last September by Communauté Pays Basque was presented at Seanergy, an International Fair for Renewable Marine Energies. It provided an opportunity to focus on progress made with Marie Zion, the science facilitator.
Faced with climate urgency, drastically reducing our production of fossil fuels, and replacing them with green energies are matters of crucial importance. By 2050, the Pays Basque Climate Plan launched by Communauté Pays Basque has committed to covering 100% of the region’s energy needs by producing renewable energies.
Aiming for renewable energies
To achieve this ambitious target, Communauté Pays Basque is investing in innovation to support the development of alternative low carbon solutions, which will make up the energy mix of tomorrow. With support from the Nouvelle-Aquitaine region, Communauté Pays Basque has been inspired by the region’s proximity to the sea, which encourages a blue economy, launching a pioneering R&D programme in France, Wavepi (Wave Energy Pilot Site). It will aim to analyse the potential for harnessing wave energy to produce renewable electricity that can be injected directly into the network and used to partly meet the needs of the territory.
First introduced at the Seanergy Fair in Nantes last September, the Wavepi project was hailed by attending industrial players, project developers, and local authorities.
Wavepi: investigating the field of possibilities
“Our approach is unprecedented because it comes from a territory that is fully appropriating the subject of renewable marine energies with a global vision of challenges and impacts. The project owner is Communauté Pays Basque and the programme’s focus is public interest,” said Marie Zion, science facilitator for the Wavepi project. About twenty factors are taken into consideration to study the development of a virtuous chain of wave energy in the Pays Basque. Amongst them were environmental factors to preserve marine biodiversity, technical factors for determining the mechanism that is the most suited to the territory, and human factors that will not impact the work of fishing boats or nautical activities such as surfing.
Launched in 2019 for three years, the programme’s key word is consultation, as it will bring together seven actors for an innovative partnership: Rivages Pro Tech (Suez), ATZI, Centre de la mer in Biarritz, creocean, Énergie de la Lune, Ship As a Service, and Surfrider Fondation Europe
A life-sized test
The first stage of the Wavepi project, which will study the feasibility conditions of a wave-powered site, identified an area in the Pays Basque that would be favourable to experimentations off the coast of Anglet and Biarritz, 9 km from the coastline and 50 to 60 metres deep. Data compiled over the course of a year will analyse the productivity potential of wave energy and measure its impacts. “The current pilot project will support decision-making. It will contribute to energy transition in the Pays Basque, and to other local authorities who are interested in developing a promising sector,” said Marie Zion
Face à l’urgence climatique, réduire de manière drastique la production d’énergies fossiles au profit d’énergies vertes est un enjeu crucial. Le Plan Climat Pays Basque initié par la Communauté Pays Basque fixe le cap pour 2050 : couvrir 100 % des besoins énergétiques par une production d’énergies renouvelables.
Cap sur les énergies renouvelables
Pour atteindre cet objectif ambitieux, la Communauté Pays Basque investit dans l’innovation pour soutenir le développement de solutions bas carbone alternatives, qui composeront le mix énergétique de demain. La proximité avec la mer, favorable au développement de l’économie bleue, a inspiré à la Communauté Pays Basque, avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine, un programme de R&D pionnier en France : Wavepi (Wave Energy Pilote Site). L’objectif : analyser le potentiel de captation de l’énergie de la houle pour produire de l’électricité renouvelable directement injectée dans le réseau et utilisée pour répondre en partie aux besoins du territoire.
Présenté pour la première fois au Salon Seanergy qui s’est tenu à Nantes en septembre dernier, le projet Wavepi a été plébiscité par les industriels, porteurs de projets et collectivités présents.
Wavepi : investiguer le champ des possibles
« Notre approche est inédite parce qu’elle vient d’un territoire qui s‘approprie pleinement le sujet des énergies renouvelables marines avec une vision globale des enjeux et des impacts. Le maître d’ouvrage, c’est la Communauté Pays Basque et l’objectif du programme, c’est l’intérêt général. », souligne Marie Zion, animatrice scientifique du projet Wavepi. Une vingtaine de facteurs sont ainsi pris en compte pour étudier le développement d’une filière vertueuse d’énergie houlomotrice au Pays Basque, par exemple : les facteurs environnementaux pour préserver la biodiversité marine ; techniques pour choisir le dispositif le plus adapté au territoire, et aussi humains, pour ne pas impacter le travail des pêcheurs ou encore les activités nautiques comme le surf.
La concertation est le mot d’ordre pour ce programme initié en 2019 pour une durée de trois ans, qui fédère au total sept acteurs dans un partenariat d’innovation : Rivages Pro Tech (Suez), ATZI, Centre de la mer de Biarritz, creocean, Énergie de la Lune, Ship As a Service, et Surfrider Fondation Europe
Test grandeur nature
La première étape du projet Wavepi, une étude de conditions de faisabilité d’un site houlomoteur, a permis d’identifier au Pays Basque une zone propice à mener une expérimentation au large d’Anglet et de Biarritz, à 9km des côtes et entre 50 et 60 mètres de profondeur. Les données compilées pendant une année vont permettre d’analyser le potentiel de productivité d’énergie houlomotrice et de mesurer les impacts. « Le pilote en cours va servir d’outil d’aide à la prise de décision. C’est une contribution pour la transition énergétique du Pays Basque, mais aussi pour d’autres collectivités qui s’intéressent au développement d’une filière d’avenir prometteuse » conclue Marie Zion