Un partenariat technopolitain autour de l’économie de la mer initié avec la Réunion
L’énergie houlomotrice et thermique de la mer, la gestion des risques, les biotechnologies, l’interclustering digital ou la formation, sont les axes du partenariat technopolitain initié entre les acteurs de l’Agglo Côte Basque - Adour et ceux du nord de la Réunion, au terme d’une réunion d’échanges le 3 novembre dernier à Izarbel.
Les Laboratoires de Biarritz et la société réunionnaise Green Mascareignes, spécialisées dans les biotechnologies marines ; les clusters du numérique du Pays basque et de la Réunion ; Kraken Subsea, experte dans les énergies marines renouvelables, Rivages Pro Tech et Casagec ingénierie axées sur la gestion des risques…, ont témoigné de leur savoir faire lors de rencontres organisées entre des collectivités et entreprises du Pays basque et de la Réunion, le 3 novembre à la Technopole Izarbel. Une délégation composée d’élus et de chefs d’entreprises réunionnais y a été accueillie afin de découvrir le projet technopolitain Ocean Start mené par l’Agglo et échanger sur les Energies Marines Renouvelables (EMR), la gestion des risques littoraux, les ressources marines et la gestion des données. « Nous avons les mêmes préoccupations pour l’économie bleue. Et nous nous retrouvons sur les thèmes que sont la qualité des eaux de baignade, la gestion des risques littoraux, les énergies marines, la valorisation des ressources marines ou la digitalisation », a indiqué Michel Veunac, vice-président de l’Agglo Côte Basque - Adour chargé du développement économique et de l’Economie de la mer. Gérard Maillot, président de la Cinor (Communauté intercommunale du nord de la Réunion) a insisté sur « l’intérêt de jeter des ponts collaboratifs entre nos deux territoires. » De ces échanges est né un projet de partenariat technopolitain autour de cinq axes déclinés par Sylvie Durruty, vice-présidente de l’Agglomération en charge de l’action économique, des filières d’excellence, des technopoles :
- l’énergie houlomotrice et l’énergie thermique des mers,
- le Groupement d’Intérêt Scientifique littoral et la gestion des risques liés à l’océan, notamment celui lié aux squales à la Réunion,
- la biotechnologie avec des échanges possibles avec les laboratoires réunionnais,
- l’interclustering digital permis par des collaborations entre les deux clusters Clusters,
- la formation avec l’ESTIA qui pourrait étudier une résidence de formation à la Réunion.
« Au-delà de la joie de se découvrir, les acteurs du Pays basque et de la Réunion ont témoigné d’une réelle volonté de travailler ensemble, a conclu Gérard Maillot. Ils entendent défendre des projets communs dans le domaine de l’économie bleue. » Un prochain rendez-vous est acté, les 24 et 25 novembre, à l’occasion du salon NXsE 2016 qui réunira à la Réunion les leaders du numérique d’Europe et d’Afrique.